Abbatiale de Saint-Leu : vols au-dessus de nids de pigeons

Abbatiale de Saint-Leu : vols au-dessus de nids de pigeons

Le bâtiment – l’église abbatiale Saint-Nicolas de Saint-Leu d’Esserent – n’a pas reçu de soins depuis les Trente Glorieuses. Le temps pour les autorités locales de lancer une campagne de rénovation.  Celle-ci passe par un préalable : chasser plus loin des dizaines de pigeons ramiers qui squattent le fameux site.

 

L’abbatiale Saint-Nicolas de Saint-Leu d’Esserent n’a pas fait l’objet de rénovations depuis les années 1960, pour être plus exacte. Aujourd’hui, un rapide survol en drone laisse entrevoir quelques soucis… A force de délaisser le bâtiment, de gros désordres sont apparus, par exemple, sur le toit du chevet. Les toitures des chapelles rayonnantes verdissent de la multiplication de mousses, voire même jeunes plantes qui s’y sont installées. Consciente de ces problèmes, la collectivité a décidé d’agir en commandant à une agence parisienne d’architecture, le diagnostic et la campagne de rénovation qui s’impose. Et c’est cette société qui est venue nous consulter pour officier, à une quinzaine de kilomètres de notre agence, à l’aide au diagnostic des toitures de l’édifice.

D’encombrants pigeons comme proches voisins

Ils font partie du décor, et tous ici, à Saint-Leu, ne s’émeuvent plus de les voir tournoyer autour de l’imposant édifice. Eux, ce sont les pigeons qui virevoltent autour des flèches de l’abbatiale. On pourrait presque d’affirmer qu’ils sont ici chez eux. Oui mais voilà ! On ne peut pas dire que ce genre d’animal soit du genre à s’essuyer les pieds avant de s’inviter dans la nef ! Car nombreuses sont les issues aménagées par nos volatiles pour se mettre à l’abris. Dont acte !

Et une des premières mesures prises dans cette campagne de rénovation aura été de leur interdire l’entrée du bâtiment. Ce qui sera chose faite en cette fin décembre 2020, avant la fin de notre campagne de captation, sujette aux intempéries en cet hiver 2020-21  !

Oui, mais voilà ! Un peu grégaires, voire à plusieurs reprises agressifs, nos pigeons sont restés sur place, à la porte de leur habitat ! Conséquences : un nombre de volatiles presque multiplié par deux ! Ce qui n’arrange pas nos affaires sur cette mission !

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